• Début d'expédition

    Le GFHM est rentré de Bolivie fin août ! Découvrez l'expédition en texte et en images au fur et à mesure.

    Première partie : l'acclimatation en cordillère Quimsa Cruz.

    L’expédition est lancée ! Nous sommes arrivées à La Paz le 25 juillet dernier. Ces premiers jours ont marqué pour nous le début de l’acclimatation et nous passons nos premières nuits à 3600m.

    Nous retrouvons Christelle et Marie, venues une semaine avant pour commencer à faire des images pour le film. Elles avaient déjà hâte de nous conduire dans les lieux qu’elles ont découverts pour nous faire gouter les risottos de quinoa, les empanadas, les pâtisseries variées, le « api morado » (boisson à base de maïs), …

    Début d'expédition

    Les réflexes en espagnol reviennent, toute l’équipe se débrouille bien ce qui permet de communiquer facilement.

     

    Les filles de Mujer Montana nous ont réservé un chouette accueil autour d’un bon repas et de photos pour nous donner envie des découvrir ces montagnes que l’on aperçoit de la fenêtre de l’hôtel.

    La mairie de La Paz nous accompagne dans le projet et nous sommes invitées à une cérémonie officielle en présence du maire.

    Mais déjà il faut avancer dans les préparatifs. Encore une découverte pour nous car nous n’avons que rarement vécu une semaine sur un camp de base. Et il en faut du temps pour réunir une tente mess, des casseroles, du matériel d’escalade en terrain d’aventure et de quoi manger pour 15 personnes.

     

    Le 28 juillet tout est prêt : nous chargeons le bus et c’est parti !

    Début d'expéditionDébut d'expédition

    Une présentation de l’équipe s’impose :

    - Denys, qui vit à La Paz, s’est chargée de toute la préparation logistique du projet. C’est avant tout une grimpeuse et elle nous emmène dans son petit coin de paradis : la cordillère Quimsa Cruz, où elle compte ouvrir de nouvelles voies

    - Suzana vient du Venezuela et adore aussi l’escalade. Elle est en Bolivie depuis quelques temps et Denys lui a déjà fait découvrir quelques beaux sommets.

    - Griselda arrive tout juste d’Argentine où elle travaille comme journaliste de montagne. Son truc : raconter des histoires et faire de belles images que ce soit de grimpe, de paysage, d’alpinisme, …

    - Lixayda nous rejoint du Pérou et plus précisément de Cusco. Elle aime par-dessus tout l’alpinisme, enfin l’andinisme. Habituée des hautes montagnes, elle explore la cordillère Vilcanota proche de chez elle.

    Début d'expéditionDébut d'expédition

     

    Pour cette première partie du voyage, nous serons accompagnées de Martin et Emilio qui aideront à faire des images. Alicia sera la cuisinière du camp grâce à l’aide de l’agence Terra Andina. Nous trouverons toujours une soupe chaude accompagnée d’un grand sourire en rentrant de longues journées de grimpe et de marche. Elle nous soignera avec des pancakes, des salades de fruits et des empanadas.

     

    Le camp de base se situe dans une grande prairie à la confluence de 2 vallées sauvages à 4300m d’altitude. Acclimatation à l’altitude donc mais aussi au froid puisque la température peut descendre jusqu’à -10°C au petit matin quand nous sortons de nos tentes Nemo. Une rivière descend de chaque vallée, très pratique pour le ravitaillement en eau mais aussi pour la toilette grâce au filtre Katadyn et à son embout pour la douche. En montant un peu, on découvre les parois de granit mais aussi de très beaux lacs et des animaux étranges : mélange d’écureuil – kangourou – lapin qui s’appellent en fait viscachas.

     Début d'expéditionDébut d'expédition

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous partons explorer ces vallées et répéter des itinéraires déjà ouverts. Malgré tout cela reste l’aventure : les topos ne sont pas toujours exacts, les relais ont parfois disparu et le beau granit est souvent caché sous une épaisse couche de mousse. Nous découvrons les longues marches d’approche (au moins 3h) et les courtes journées, le soleil se couchant à 18h (il fait nuit très vie ensuite). Nous apprenons à observer les voies aux jumelles avant de se lancer. Avec toutes ces conditions et sachant que le début des voies se situe souvent à l’altitude du Mont Blanc, il est difficile de grimper plus de 3 longueurs par jour.

    Début d'expéditionDébut d'expéditionDébut d'expédition

     

     

     

     

     

     

    On gardera des bons souvenirs :

    - de la Grande Muraille qu’il a fallu désescalader faute de relais

    - de notre première grande voie menée jusqu’en haut au « Jardin de Porotos » où le 6b se mérite

    - de l’Obélisque, étonnant monolithe qui réserve des belles longueurs

    - des Cuernos del Diablo, qu’on ne peut pas louper mais qui étaient trop loin du camp pour espérer y grimper

    - d’une jolie course d’arête juste au-dessus du camp de base.

    Début d'expédition

     

    Nous repartons le 3 août pour la Paz. Le voyage n’est pas de tout repos : 10h à 11h de bus qui nous secouent au point de ne pas pouvoir dormir, sur des routes très impressionnantes où il faut parfois s’y prendre à 2 fois pour passer un lacet. Ce n’est pas forcément en montagne qu’on engage le plus mais comme partout on apprend à faire confiance !


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :